vendredi 31 août 2007

Les abeilles nous abandonnent

Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Des millions de ruches, jadis occupées par des milliards d'abeilles, se sont mises à disparaître depuis quelques mois. L'épidémie, d'une rapidité et d'une ampleur quasi-explosive, pourrait très bien ébranler les bases de notre civilisation.


Le phénomène a débuté dans un seul élevage de Floride il y a à peine un an. Puis l'épidémie s'est répandue de ruche en ruche, jusqu'à s'étendre à l'ensemble des Etats américains et du Canada, avant d'atteindre l'Europe et même Taïwan en avril 2007.
L'aspect de cette catastrophe écologique est déroutant. Aucun cadavre d'abeille n'est retrouvé, et les ruches abandonnées sont vides d'occupants. On n'y découvre même pas les parasites d'habitude si prompts à les réoccuper ensuite. Tout se passe comme si les insectes quittaient leur habitat en masse pour une destination inconnue sans jamais y revenir. En France, où les apiculteurs se remettent à peine des ravages causés par le tristement célèbre "Gaucho", un pesticide jadis répandu dans les champs de maïs et de tournesol, les disparitions ont repris en force. Les pertes sont estimées de 15 à 95 % selon les régions, tandis qu'en Espagne, dont les 2,3 millions de ruches représentent le quart de la production européenne, la moitié est touchée.

La sirène d'alarme
Ce n'est pas une sonnette d'alarme mais une sirène que les scientifiques actionnent… ou tentent d'actionner. Car 80 % des plantes ont absolument besoin des abeilles pour être fécondées, et sans elles, il n'y a plus de production de fruits ou de légumes possible. Rien qu'aux Etats-Unis, où le nombre de ruches en "vie" s'est effondré de 2,4 millions à 900 000, 90 plantes destinées à l'alimentation humaine sont exclusivement pollinisées par les butineuses, ce qui représente une valeur annuelle de 14 milliards de dollars.
Les scientifiques, qui ont donné le nom de "colony collapse disorder" à ce syndrome d'effondrement, tentent de trouver une explication. Suivant le professeur Joe Cummins de l'université d'Ontario, "Des indices suggèrent que des champignons parasites utilisés pour la lutte biologique, et certains pesticides du groupe des néonicotinoïdes, interagissent entre eux et en synergie pour provoquer la destruction des abeilles". Selon lui, les insectes sont aussi directement ou indirectement victimes de l'efficacité sans cesse accrue des nouvelles générations de pesticides, censées protéger la nature mais dont l'effet se révèlerait particulièrement pernicieux. Il cite en exemple la pratique de plus en plus courante qui consiste à enrober les semences d'insecticide de façon à éviter l'épandage. Le produit est ainsi incorporé dans toute la plante, depuis les racines jusqu'au pollen que les abeilles rapportent à la ruche en l'empoisonnant, ce qui explique aussi l'absence d'insectes "squatteurs" dans les ruches abandonnées: ils ne survivent pas.
L'importance des abeilles dans l'écosystème est telle qu'il y a un demi-siècle déjà, Albert Einstein avait estimé que si cet insecte venait à disparaître du globe, l'espèce humaine disparaîtrait au bout de quatre années. La sirène d'alarme pourrait se transformer en tocsin.

mercredi 29 août 2007

Révoltant!!!!

Je sors ici un peu du cadre écologique pour vous présentez cet article qui me semble incroyable.

Extrait : Un cardinal de l'Eglise catholique a appelé les fidèles à ne plus soutenir financièrement l'organisation de défense des droits de l'homme, coupable à ses yeux d'être sous l'influence de "lobbies pro-avortement". Le Vatican a appelé les catholiques de ne plus soutenir financièrement l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International, en raison du récent engagement de celle-ci en faveur de la dépénalisation de l'avortement, ajoutant, dans un communiqué diffusé mercredi 13 juin, que l'Eglise catholique suspendrait également ses "contributions financières" à l'organisation.
Extrait "le Monde"


Néamoins on peu constater une prise de position extrême, qui traduit le durcissement du Vatican à l’égard du droit des femmes, et plus particulièrement de leur droits sexuels et reproductifs.
Une position qui fait échos aux déclarations inconséquentes du Pape Benoît XVI en matière de préservatifs, à l’heure où le SIDA tue 8.000 personnes par jour dans le monde !

En réaction aux reproches faits par le Vatican, Amnesty International tient à clarifier qu’elle ne s’est jamais prononcée en faveur d’un droit à l’avortement. Par contre, l’organisation s’engage en faveur du droit des femmes et des jeunes filles à ne pas subir de menaces ni de contraintes lorsqu’elles exercent leurs «droits sexuels et reproductifs».

Peut-on refuser à une femme qui a été violée chaque jour pendant des mois par un groupe armé le droit à l’avortement ?
Peut-on accepter de voir mourir chaque année des milliers de femmes suite à des avortements clandestins ?

Amnesty pose la question, tout en rappelant que sa position est «de soutenir la dépénalisation de l’avortement, de veiller à ce que les femmes puissent bénéficier de soins médicaux lorsque des complications surviennent à la suite d’un avortement et de défendre la possibilité pour les femmes d’avorter en respectant un délai maximum raisonnable lorsque leur santé ou leur droits humains sont en danger.»

L’organisation Amnesty International a aussi précisé qu’elle n’a jamais reçu de l’argent du Vatican et qu’elle n’accepte aucune subvention du Vatican, ni d’aucun autre Etat, pour les actions qu’elle mène contre les violations des droits humains.

mardi 21 août 2007

La banquise arctique se réduit (triste record!!!)

Un nouveau record vient d'être battu. La surface totale des glaces de mer est tombée dès le mois d'août sous la barre du minimum record enregistré il y a deux ans. C'est ce que montrent des observations satellites.



A la mi-août, la banquise arctique couvrait 5,26 millions de kilomètres carrés, contre 5,32 en septembre 2005. Sauf conditions exceptionnelles, elle devrait encore se réduire d'ici à la fin du mois de septembre. En effet, c'est à la fin de l'été que les superficies glaciaires arctiques sont au plus bas. L'épaisseur de la glace est elle aussi en diminution, surtout dans la partie proche de la Sibérie occidentale et de l'Alaska.

Les chercheurs américains estiment que l'évolution de la calotte glaciaire arctique est un des meilleurs indicateurs des changements climatiques futurs. En trente ans, sa superficie a diminué d'un tiers. Cela montre, précisent les chercheurs, que quelque chose de significatif se produit avec le climat.

Une nouvelle étude internationale menée par 300 chercheurs montre que l'arctique se réchauffe beaucoup plus rapidement que prévu. Selon l'ACIA (Arctic Climate Impact Assessment), la région arctique se réchauffe presque deux fois plus vite que le reste du globe. Les chercheurs s'attendent à ce que la température monte de 4 à 7 degrés, et que la moitié des glaces fonde d'ici la fin du siècle.
Ces changements contribueront à l'élévation du niveau des mers et à l'intensification du réchauffement de la planète.
La disparition des surfaces de glace ou de neige, qui sont très réfléchissantes, contribuera à augmenter l'absorption de la chaleur et donc le réchauffement global.
Le réchauffement des sols risque également d'altérer le mécanisme de stockage des gaz à effet de serre.
L'impact du réchauffement climatique affecte déjà les habitants de l'arctique.
En Alaska, à l'ouest du Canada et à l'est de la Russie, la température hivernale moyenne a augmenté de 3 à 4 degrés sur les 50 dernières années. Et on s'attend à ce qu'elles grimpent encore de 4 à 7 degrés pendant les 100 prochaines années.
La fonte généralisée des glaciers et de la glace de mer, ainsi que l'augmentation des températures du pergélisol, témoignent d'un réchauffement prononcé de l'arctique.
Les modèles climatiques montrent une disparition de 50% à 100% des glaces durant l'été, ce qui aurait des conséquences dramatiques pour les phoques, les ours polaires, les caribous et les rennes, ainsi que pour les populations qui s'en nourrissent.
La fonte des glaces du Groenland pourrait faire monter le niveau de la mer de près de 7 mètres. Le dégel du sol augmentera aussi le risque d'érosion.

dimanche 19 août 2007

Qu'est-ce qu'un gaz à effet de serre?

Les gaz à effet de serre permettent à la lumière du soleil de pénétrer dans l'atmosphère tout en emprisonnant une partie des radiations infrarouges, et ainsi de réchauffer l'air.
Une certaine quantité de gaz à effet de serre est donc bénéfique. Sans eux, la température moyenne de la surface de la Terre serait d'environ -17°C.
Les gaz à effet de serre contribue donc à maintenir la surface de la Terre à une température de l'ordre de 15°C.
Mais du fait des concentrations croissantes de gaz à effet de serre émis par l'homme, nous sommes en train de faire monter la température de la planète et de créer de dangereux changements climatiques.

Le CO2 représente 80% des émissions de gaz à effet de serre. Nous produisons du CO2 lorsque nous brûlons des carburants fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) dans nos maisons, nos voitures , nos usines et nos centrales électriques, quand nous coupons ou brûlons des forêts, quand nous fabriquons du ciment.
60% du méthane présent dans l'atmosphère est produit par l'homme : il provient de l'enfouissement des déchets, des activités d'élevage, de la consomation de carburants fossiles, du traitement des eaux usées, et d'autres industries.
L'oxyde d'azote (N2O) lui aussi coupable de l'effet de serre, est produit par l'usage des engrais et des carburants fossiles, du brûlage des forêts et des résidus des récoltes.
L'hexafluore de soufre (SF5), , les hydrofluorobarbures (HFC), les PFC ainsi que la vapeur d'eau sont d'autres gaz à effet de serre.

mercredi 15 août 2007

Adopter un arbre

La destruction de la forêt amazonienne est l'un des plus grand désastre écologique de notre époque.

TOUTE LES 2 SECONDES C'EST L'EQUIVALENT D'UN TERRAIN DE FOOTBALL DE FORET QUI DISPARAIT.
Adopter un arbre en allant sur le site : http://www.wwf.fr/agir/adopter_un_arbre

lundi 13 août 2007

Citation :

L'arbre et l'humanité

"Le symbolisme et la valeur profonde de l’action de planter un arbre ont une signification universelle dans toutes les cultures et sociétés de la Terre. C’est aussi un moyen pour tout homme, femme et enfant de participer à un niveau individuel à la résolution de la crise environnementale. "
Al Gore, Sauver la planète Terre


"Comment les gens réagiraient-ils si les animaux passaient le bulldozer sur leurs maisons pour planter des arbres ? "
Bill Watterson


"Celui qui a planté un arbre avant de mourir n'a pas vécu inutilement."
Proverbe béninois

NON a l’Exploitation d’une mine d’or À ciel ouvert en guyane FranCaise

Signez la pétition provenant du site planete-urgence.org

http://www.planete-urgence.org/esp_interactif/200605-or_guyane.php

mercredi 8 août 2007

Pour une agriculture européenne sans OGM

Signez la pétition en vous rendant sur le site :

http://www.wwf.fr/campagnes/cyberactions/mobilisez_vous_pour_une_agriculture_europeenne_sans_ogm/(ok)/1

Classement des fournisseurs d'éléctricité "verte" publié par Greenpeace




Classement des fournisseurs : la méthode

Nous avons retenu trois critères pour comparer les fournisseurs:
- le mix énergétique, c-à-d l'origine du courant livré en Belgique;
- la politique d'investissement du fournisseur (et de sa maison-mère), tant en Belgique qu'à l'étranger;
- les services proposés par le fournisseur en matière (d'économies) d'énergie.


La détermination des scores
Nous avons demandé aux fournisseurs de remplir un questionnaire. Sur base de leurs réponses et au vu des critères précités, chaque fournisseur se voit attribuer un score. Pour ne pas compliquer inutilement, nous nous en tenons à 'très bon', 'bon', 'neutre', 'mauvais' et 'très mauvais', que nous traduisons respectivement par +1,+½, 0, -½ et -1.

Pour étayer notre classement, nous expliquons chaque score dans des fiches (une par fournisseur).
Les critères n'ayant pas tous la même importance à nos yeux, nous pondérons les scores au moyen des facteurs suivants :
100 pour le mix énergétique
50 pour la politique d'investissement
50 pour les services énergétiques


C'est donc le mix énergétique qui a le plus de valeur, car il constitue à la fois le critère le plus important à nos yeux et permet l'évaluation la plus objective.

Le score final est donc donné par la formule suivante :
Score_Final = 100 * Score_Mix + 50 *
Score_investissement + 50* Score_Service